Le jour de mon départ le 15 mars 2018 j'avais entendu dire que des grèves de trains aller pointer le bout de leurs nez, j'ai donc décidé de prendre le premier train de 4h12 d’Amiens pour pouvoir rejoindre l’aéroport d’Orly sans encombres. Le stress s'en est allée lorsque je me rends compte que j'arrive avec beaucoup d'avance. Le temps paraissait long, j'écoutais de la musique pour me détendre. Finalement je m’aperçois très rapidement à l'approche de l'heure du départ que le vol sera en retard. Aucune explications, rien.. Une heure plus tard l'embarquement commence enfin il est 10h40.
Une escale d'une heure trente était prévue à Barcelone elle n'aura était que de courte durée. Une fois arrivée à l'aéroport de Lanzarote, la fatigue du voyage se fait ressentir ma valise se fait attendre, ne fois récupérée, une file d'attente conséquente se profilée devant l'aéroport afin de bénéficier des services de transfert, les taxis ! Certains s'arrêtaient d'autres trépassaient... Il a bien fallu attendre 1heure pour réussir à monter dedans.
Une fois arrivée sur mon lieu de stage, l'affluence à la réception était déjà importante, ce fut une longue journée d'attente. Une fois le calme revenu, on m'a prise ne charge, le porteur qui doit se charger d'accompagner chaque client à leur chambre m'a montré le chemin du moins comme il le pouvait l'hôtel est d'une surface assez importante et il ne se souvenait plus du chemin pour atteindre les logements du personnel. Une fois arrivée devant la porte, il me laisse et retourne à son travail, cependant je me suis vite rendu compte que je ne pouvais pas accéder à mon logement la clé n'ouvrait pas la serrure de la porte. Je suis donc retournée à la réception attendue encore une fois pour me procurer les clé de mon petit chez moi pour ces 4 prochains mois. J'ai enfin pu m'installer et me poser quelques minutes, avant de pouvoir échanger brièvement avec une de mes collègues et de lui poser quelques questions sur mes conditions de vie. J'ai pu me restaurer et retourner dans mes appartements afin de pouvoir rassurer mes proches sur cette journée éreintante.
Après être arrivée à bon port, on m'avait dit de me présenter à la réception à 9h00 du matin pour régler certaines formalités pour pouvoir travailler en Espagne et obtenir un numéro d'identification. Une employée des ressources humaines m'a donc accompagnée à la capitale, Arrecife, pour obtenir les papiers dont j'avais besoin cependant une erreur de papier à chambouler le début de mon stage, je ne pouvais donc pas commencer le jour prévu.
On m'a rassuré et dit que le problème allait se régler rapidement et que je pouvais profiter de mon week-end. J'ai donc découvert les environs, je me suis promenée, et je me suis même baignée bien que la température de l'eau était fraîche cela ne m'a pas refroidi. Je me suis familiarisé avec mon nouvel habitat, pris connaissance des règles de vie.
